Nous avons emménagé dans notre maison dans la région parisienne en août 2010. Nous étions contents d’avoir un petit bout de jardin. Un an plus tard, nous avons participé comme foyer témoin à une expérience sur nos déchets. Il fallait peser nos détritus après chaque repas, analyser ce que contenait notre poubelle, travailler sur le tri… et après, trouver des solutions pour limiter nos déchets. On nous a alors proposé l’installation d’un composteur. Au fond du jardin, a l’abri des arbres, nous l’avons installé.
Que met on dans un composteur ? Les épluchures (ce qu’on met le plus chez nous), les restes de repas (sans viandes), les coquilles d’œuf, les sachets de thé, l’essuie-tout non imprimé. Au jardin, la tonte de la pelouse, des feuilles mortes, des petits branchages.
Comment ça marche ? Par fermentation et grâce à l’action de micro-organismes, nos déchets se transforment en terreau.
6 ans plus tard, quel bilan ? Nous compostons toujours nos déchets. Ma fille de 4 ans s’y connaît d’ailleurs très bien ! Nous avons très peu de restes de repas. La plupart de nos déchets sont les épluchures. On y trouve quelques sachets de thé et des œufs. Au debut je ne broyais pas assez les coquilles et en obtenant mon terreau, je trouvais des coquilles presqu’en entières ! J’ai donc pensé à mieux les broyer. J’aère de temps en temps en enfonçant un bout de bois et en remuant. Pas sûre de l’effet mais ca me donne bonne conscience ! À chaque printemps, j’ouvre la petite trappe située en bas du composteur et je me sers en terreau. J’en arrose notre haie, nos plantes, nos arbustes…
Seul bemol : il est difficile d’atteindre le fond du composteur ou le terreau est assez tassé. Du coup seul le devant est vidé.
Je n’ai jamais eu de problèmes d’odeurs ni la visite de souris ou de rats.
J’espère que nos acheteurs en feront bon usage. L’acquisition d’un nouveau composteur dans notre futur jardin est d’ores et déjà prévue !
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